Le lendemain de la soirée donnée
par Florence, Chloé se rend chez Francis, pour "prendre des nouvelles" de Stéphane.
Elle arrive devant la porte, sonne une fois, une deuxième fois et décide de s'en
aller. C'est alors que quelqu'un finit par ouvrir la porte. C'est Patrick, émergeant
d'un sommeil bien éphémère.
Patrick : Oh !! (Etonné) Euhhhh,
Chloé, c'est ça ??? Chloé : Oui, et vous êtes Patrick ??? Patrick
: Ouaip. Que nous vaut cette visite matinale ??? Chloé : Eh bien, je
pensais trouver Francis et… Patrick : (La coupant) …Et Stéphane
??? Chloé : (Démasquée) Nan, pas du tout… C'est juste que… Patrick : De toute façon, il n'y a personne. Francis est au taf' et j'ai
moi-même raccompagné Steph' hier soir, ou ce matin, c'est comme on veut… Mais
je t'en prie, rentre. Chloé : (Gênée) C'est que… je voudrais
pas te déranger… Patrick : Ne dis pas de bêtises… Par contre, j'vais
m'éclipser rapidement pour prendre une petite douche et j'arrive, installe toi.
Une fois douché, les dents lavées, rasé de près et habillé, décontracté,
mais toujours avec soin, Patrick rejoint Chloé à la cuisine…
Patrick : (à haute voix) Bon, alors ... Qu'est ce que je vais bien
pouvoir manger ?? Au fait, je manque à toutes les règles de politesse... Tu
veux quelque chose ??? Chloé : (hésitante) Heu… Patrick
: Ca te dirait que je te rince les amygdales ??? Chloé : (Abasourdie
par une telle proposition) J'ai…pas bien… Je te demande pardon… Patrick
: Est-ce que tu veux du café ??? Chloé : (Toujours sous le choc)
Euh… oui… Patrick : (Utilisant la gêne à son avantage) Pourquoi,
qu'avais-tu compris ??? Chloé : (Plus détendue) Non, rien… Patrick : Alors, pas trop déçue? Ton homme n'est pas là, t'es venue pour
rien. Chloé : Stéphane n'est pas mon homme, c'est juste un ami. Un
ami à qui je tiens beaucoup, un ami qui me fait rire et qui me manque quand nous
ne sommes pas ensemble et… Patrick : Combien de sucres ??? Chloé
: Trois s'il te plait, merci… Patrick : Et alors, pourquoi vous deux
ce n'est pas officiel ? Chloé : J'ai l'impression de ne pas exister
pour lui. Je lui envoi pourtant des signes, mais il n'y fait pas attention. Il
est tellement omnibulé par Eva. C'est normal, elle est tellement belle… Patrick
: (Lui tendant la tasse de café) Eva… Ouais, c'est vrai qu'elle est jolie
mais… (se grattant le menton) Je préférerai mille fois être avec toi qu'avec
elle. Chloé : (Troublée) Merci… Patrick : Tu sais,
j'ai longuement parlé avec Steph' sur le chemin du retour et… je crois qu'il a
quelques petites choses à te dire. Chloé : (Surprise) Quel genre
de choses ??? Patrick : (L'air de ne pas savoir) Aucune idée.
Tout ce que je sais, c'est qu'il commençait à retrouver ses esprits dans la voiture
et il m'a plus ou moins parler de votre relation. Chloé : De NOTRE
relation ??? Patrick : Oui, quand je lui ai dit que je te trouvais
très jolie. Chloé : (Elle sourit) Tu as décidé de me mettre
mal à l'aise ? Patrick : Pas spécialement… Mais tu sais… (Il est
alors coupé par la sonnerie de son téléphone portable ) Allo ??? Ah salut
Flo', ouais ouais, ça va et toi ??? Hum, pourquoi pas… Ok d'accord, à tout à l'heure…
Bye… Chloé : C'était bien Flo' ? la Flo' qui donnait une réception
hier ??? Patrick : Elle même. Chloé : Tu l'as rencontré
quand ??? Patrick : Hier, quand j'eus raccompagné Steph, je suis repassé
au restaurant et là, nous avons parlé deux bonnes heures. Chloé : (Très
surprise) Tu as parlé avec Flo' ??? Je vais te mettre un peu au parfum, mais…
Flo', n'est pas très… appréciée… Elle est un peu… (cherchant ses mots)… Patrick : Superficielle, imbue de sa personne, égocentrique ??? Chloé
: Euh oui, c'est ça… J'ai du mal à la supporter. Patrick : Bizarre...
avec moi, ça va. Bon, ce n'est pas que ta compagnie me gêne, bien au contraire,
mais nous avons rendez-vous. Je te raccompagne ? Chloé : Je te remercie,
mais je suis venue en voiture. Ne te dérange pas, je connais la sortie. A plus
tard. Patrick : A plus tard et ne t'en fais pas pour Stéphane…
Le soir
même Florence a donné rendez-vous à Patrick dans un petit restaurant huppé
sur une péniche, idéal pour un dîner en amoureux. Elle l'attend sur la berge,
à quelques pas du petit pont d'embarcation.
Flo : Vous
voilà mon cher Patrick : Quand une jolie femme m'invite si gentiment,
je ne peux refuser. Flo : Vilain flatteur Patrick : La
sincérité ne semble plus être à la mode on dirait... Flo : Je nous
ai réservé ma table habituelle, près du hublot, la vue y est magnifique. Patrick
: La votre me suffit. Flo rougit et prend son bras pour le diriger vers
ce petit restaurant, hors de prix, qu'elle affectionne tant. Une fois
installés, Flo est intarissable sur son restaurant, elle même, ses projets, un
vrai torrent d'autosatisfaction, duquel Patrick se décroche rapidement, après
avoir tenté, en vain, d'en endiguer le flot rageur.
Flo :
Ce concept m'est venu lorsque j'ai compris qu'il était temps de mettre fin à la
conception traditionnelle et étriquée de la restauration actuelle….. bla bala
bla …. Food-picking …venu du Japon... Tiers monde chic…. Patrick(de
plus en plus absent) : Il était temps que quelqu'un s'y attelle… c'est évident…
Voila qui est original…
Patrick décroche totalement et se plonge dans
ses souvenirs, l'univers qu'il a quitté pour se retrouver ici.
Patrick
(intérieurement): Je ne pensais pas que les chemins terreux et defoncés de
ces pays ravagés me manqueraient aussi vite, quitter ce que certains nomment "l'enfer
vert" pour se retrouver en compagnie de ces gens étranges et superficiels, le
décalage est total. Et cette fille a beau être fort charmante, elle me donne déjà
envie de repartir loin, très loin de cet univers creux que j'ai quitté il y'a
3 ans pour des raisons que je m'explique encore mal aujourd'hui. Dans ma bulle,
je n'ai peut être pas vu les choses évoluer, ce qui explique mon déphasage actuel.
La restauration... Voila sûrement le sujet pour lequel j'éprouve le moins d'intéret,
pas loin derriere de "au combien José est formidable". Et elle est intarissable
sur ce sujet, impressionant ! Je me demande si lui raconter quelques unes
de mes expériences lui rappellerait un peu quels sont les reels sujets sur lesquels
il est intéressant de se pencher. Un petit tour dans les contrées reculées
du Laos, de Birmanie, la forêt congolaise, le chiapas ou les républiques du caucase...
Je me demande ce qui lui ferait le plus d'effet. Lui expliquer d'où vient le bois
qu'elle est si heureuse d'avoir sur son comptoir peut être. Elle le regarderait
différemment, à n'en pas douter.
Il y 'a 3 ans, j'ai tout quitté pour
ma "quête personnelle". Après un entraînement forcené, j'avais modifié qui j'étais,
mais seulement extérieurement, c'est cela qui a du motiver mon départ soudain,
sans le moindre signe avant-coureur. Le déclic. Et me voila de retour,
pour me retrouver face à cette jeune femme que je ne connais pas et qui, manifestement,
souhaite plus que me connaitre. Etrange. Pendant près de 36 mois, on ne m'a jamais
rien demandé, tout juste un peu d'aide parfois, me laissant aller où bon me semble
pour des raisons que je n'avais pas à partager. Trois ans de solitude ? Non, ce
n'est pas ce manque qui m'a incité à revenir... Mais quelque chose de plus profond.
Comme si je DEVAIS accomplir quelque chose ici... Florence : Je pense
que vous partagez également ce point de vue, non ? Patrick : Excusez
moi, j'ai un peu perdu le fil, sûrement un terme technique qui m'a égaré Florence : je disais..... bla bla bla.... Patrick (soulagé
d'avoir relancé la machine, se replonge dans son voyage intérieur) : Nicaragua,
il y a 2 ans de cela. 82% d'humidité, 9 jours de marche quasi ininterrompue, des
nuits de 3 heures. Deux jours à passer allongé dans un fossé afin de ne pas
être repéré des miliciens ayant etabli leur campement à proximité, pas forcement
l'expérience qu'on aimerait revivre. Théoriquement, la mission était simple: faire
2-3 vérifications, relever les positions, préparer un peu le terrain et revenir
à la base. Mais là, changement de programme, la carte était inexacte et les
autres informations ne valaient guère mieux. Rien ne s'était passé comme prévu,
100% improvisation. Se sachant en sous-effectif (1 contre 42) il avait patienté
2 jours dans ce fossé, attendant que le groupe se sépare en petits escadrons pour
avoir sa chance. Le moment tant attendu eu lieu le troisième jour. Ils ne laissèrent
que 5 hommes au camp, groupe largement à la portée d'un soldat surentrainé, même
en autodidacte. La lutte fut brève et la place vite nettoyée. Ce n'était
pas prévu au programme, mais vu où on en été arrivé... Il laissa quelques "surprises"
sur place pour le retour des miliciens et s'en retourna à la base. Malgré
l'éfficacité des "surprises" et leur impact sur la suite des opérations, la mission
fut considérée comme un échec et il changea de pays. Pas vraiment le genre de
souvenir qu'on aime à ressasser mais, entre la péniche et le Nicaragua il avait
choisi. Florence est certes agréable mais un peu d'évasion lui faisait du
bien, dans ce monde qu'il redécouvrait et qui était bien loin de ce qu'il avait
vécu jusqu'à il y a peu.
Patrick déclara que le diner fut merveilleux
et cette petite soirée une vraie réussite, il complimenta Florence, la ramena
chez elle, laissa la voiture un peu plus loin et choisi de marcher dans l'air
glacial, pour continuer sa reflexion jusqu'à chez ce cher Francis. Huit kilomètres,
ça devrait être assez.
Il est 13h06 quand Chloé
quitte son appartement de la résidence " les nymphes " pour se rendre au parc
de l'autre côté de la rue. Elle s'assoie sur le banc qui fait face à l'étang des
canards et attend. Quelqu'un ? Quelque chose ? Elle regarde les enfants qui jouent,
deux amoureux s'embrassent, elle sourit. Soudain, l'attente est brisée par une
sonnerie de téléphone : son téléphone… La conversation s'entame…
Stéphane : Allo ??? Chloé ??? Chloé : (Le visage illuminé
par la voix de Stéphane) Stéphane… Où es-tu ??? Stéphane : …Je…
je ne pourrais pas venir… Chloé : Pourquoi ??? J'ai besoin de… (Long
silence) On a besoin de parler. Stéphane :… Ecoute… je… je ne vais
pas venir. Chloé : (Ne comprenant pas) Stéphane, pourquoi ???
Pourquoi tu ne viens pas ??? Tu sais très bien qu'on a besoin de se parler. Tu…
tu fuis tout le temps dès qu'on doit s'expliquer… Stéphane : (Sans
voix)… Chloé : (La voix vacillante) Mais dis quelque chose…
s'il te plait… Stéphane : (Laissant juste deviner sa présence par
respiration bruyante)… Chloé : (Eclatant en sanglots) Je
t'en supplie… Viens… Stéphane :… Je ne peux pas… Je suis… parti. Chloé : (Surprise) Comment ça ??? Stéphane : Je ne suis
pas chez moi… (Inspirant à fond comme si sa vie en dépendait) Je pars pendant
quelques temps pour réfléchir. Chloé : Je ne te suis pas, Stéphane...
Tu sais très bien qu'on a besoin de se voir… Tout de suite, maintenant… Et toi
tu pars ?!! Stéphane : Chloé, je… j'ai… je dois m'excuser… Chloé
: (Aucune réponse de sa part, mais Stéphane sait qu'elle est encore là, les
enfants faisant toujours du bruit derrière elle) Stéphane : Je
dois m'excuser car je ne t'ai pas vu quand, toutes ces fois, tu étais près de
moi. Toutes ces fois où j'ai du te blesser, chaque fois que je parlais d'Eva,
chaque fois que je parlais d'une autre, alors que…(Il se tait, entend Chloé
sangloter de plus belle et choisi de garder le silence) J'ai eu une journée
pour réfléchir, une journée pour savoir réellement où j'en étais! J'avais beau
essayer de faire le tri et le vide dans ma tête, toutes mes pensées étaient dirigées
vers une seule et même personne… Chloé : (Essuyant les larmes sur
ses joues) Stéphane… Stéphane :Non attends ! j'ai vraiment été
idiot… Je me rend même compte qu'en tant qu'ami je suis un imbécile. Pas une seule
fois je ne t'ai vraiment écouté, pas une seule fois je ne t'ai vu comme je… Comme
je le vois maintenant. J'ai vraiment été égoïste… Mais le pire, c'est que je le
suis toujours. Je sais ce que je veux aujourd'hui… mais je ne suis pas sûr de
ce que je pense… (Il ne peut finir sa phrase…) Chloé : (Elle
se lève pour faire quelques pas, ne dit rien, les amoureux lui font maintenant
face. Ils sont main dans la main. Elle les dépasse et s'arrête.) Je sais ce
que je veux… Et… pour une fois ton égoïsme se révèle payant. Stéphane
: J'aimerais te prendre dans mes bras, sentir et savoir que tu es avec moi. Je
suis tellement con, que même ça, je n'ai pas pu m'en rendre compte seul… Chloé
: Comment ça ??? Stéphane : Patrick m'a raccompagné le soir de la fête
de Florence, et là, je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais nous avons parlé,
J'AI parlé… De toi, de moi, d'un nous. Il a surtout été une oreille attentive,
mais il a été d'une grande objectivité, comme s'il était là pour ça. Chloé
: (Attentive) C'est bizarre, car… j'ai moi aussi parlé avec Patrick… Stéphane : (Etonné) Ah bon ??? Quand ça ??? Chloé : Hier
matin, quand je suis allé chez Francis. Je croyais justement qu'il t'avait amené
chez lui, car tu étais dans un sale état… Stéphane :… Chloé
: Et comme avec toi, il a su trouver les mots justes. Il m'a dit que…que… (Un
long silence... brisé par… ) Steph, tu me manques… Stéphane : (Interpellé)
Steph ??? Tu viens de m'appeler Steph ??? Tu l'avais jamais fait avant… Chloé
:…(Elle ne répond pas, se remet en route vers le banc le plus proche et s'assoit)
Steph, je… je… je t… je tiens à toi plus… plus qu'avant… Stéphane je… (Rien
ne sort, elle est comme bloquée…) Stéphane : Je sais Chloé, je
sais. Simplement parce… à la différence d'hier, d'avant-hier et de tous ces autres
jours… (Il lève les yeux aux ciel, les ferme le plus fort qu'il peut, mais
ne peut laisser échapper une larme… C'est donc la voix tremblante qu'il continue
son intervention) C'est simplement qu'aujourd'hui… tu te sens… et te sais
aimée… (Une légère brise annonciatrice de la fin d'une époque et du début
d'une nouvelle, vient alors sécher les larmes de Chloé,pour elle, le temps vient
de se figer : les rires et des enfants, le chant des oiseaux ont laissé leur place
au vent chatouillant la cime des arbres, créant un magnifique chant, perceptible
seulement des cœurs et des esprits éveillés…) Une voix derrière Stéphane
: Allez, dis-lui quelque chose… Stéphane : (Ahurit par cet instant
unique dans une vie où l'homme est touché par la grâce de Dieu) Je… Je serais
de retour dans trois jours… Tu m'attendras ??? Chloé : Bien sûr…Je
ne suis pas à trois jours près… Stéphane : Bon… Je dois raccrocher,
je passerai chez toi dès mon retour et… Voilà. Chloé : Je t'attends
déjà… Au revoir… Stéphane : Au revoir, Chloé… (Il s'assoit
et soupire, comme s'il venait de fournir un effort incroyable, se prend la tête
entre les mains) Je te remercie Patrick, sans toi, j'aurais tout fait foirer
encore… Comment te remercier ??? Patrick : Tu sais, tu es heureux avec
ton amie, elle est là ma récompense. Stéphane : Ca ne fait même pas
deux jours qu'on se connaît… et… Patrick : Tu sais, je n'ai rien fait.
De plus, c'était ton idée ce vrai/faux départ. Tu vas devoir rester chez toi,
pendant que Chloé est censée t'attendre… Stéphane : Ca ne peut que
me faire du bien… J'en ai besoin, mettre mes idées au clair… Au clair de la lune
comme diraient certains… (Il sourit) Patrick : (Un sourire
traverse son visage) Tu sais quoi ??? A jeun tu es quelqu'un de très bien,
en fait… Aller, je dois y aller. A plus, Steph… Stéphane :
A plus Patrick et merci encore…
Après
avoir surpris la conversation entre Stéphane et Eva, Francis s'enfui en courant
dans les petites ruelles, cherchant à échapper aux pensées qui lui ont traversées
l'esprit.
Francis : Trahi ! Une fois de plus, me voila
trahi par quelqu'un que j'apprécie plus que tout, ils s'y mettent à deux en plus
! En même temps, on ne peut faire ca qu'à partir de 2… Arghh je ne dois pas y
penser. Jamais ! Alors que je ne suis qu'attentions et douceur pour Eva, la
voila qu'elle passe du coté obscur avec Stéphane. Erk ! rien que le vocabulaire
employé me révulse… " Vise un peu l'engin ", quelle vulgarité et manque d'imagination
!
Je n'ai jamais parlé comme ça à Eva, que ce soit sur ce sujet ou un
autre. Peut être attendait-elle que je la traite comme ça ? Non, cela ne se peut…
Pas ma Eva, traitée comme une vulgaire traînée avec un langage qui ferait
rougir le pire des dépravés ! La recherche d'un autoritarisme, d'un vrai pouvoir
inébranlable, d'une figure protectrice… Peut être ce langage primaire et imagé
fait il partie de la panoplie de l'homme qu'elle cherchait et que je n'ai pas
su lui fournir. Je suis assez loin du cliché de l'homme fort et viril, il
faudrait que je trouve quelque chose qui me permette d'affirmer mon coté masculin…
Aller voir des matchs de foot ? Non, ça fera juste de moi un beauf', rien de bien
enviable. La pratique d'un sport devrait m'aider par contre ! Kung-fu ? Pas
assez souple. Boxe thaï ? Natation ? Culturisme ? Tout à sa réflexion,
Francis s'enfonce toujours plus loin dans les petites rues qui font la joie des
touristes et le calvaire des gens qui reviennent de soirée complètement bourrés
Lorsque, tout à coup, il est violemment projeté contre le mur…
Francis(intérieurement) : Mais qu'est ce que … ??? Aiie, mais comment
j'ai pu finir comme ça, assis dans des cartons avec tout le coté droit la tête
en feu ?? Tiens, ce pied n'est pas à moi, pas plus que le corps qui va avec…
Je me serais pris ce gros lard dans la tête ? Il n'a pas pu tomber d'un balcon
vu qu'il n'y en a pas… On me l'aurait lancé dessus ? Impossible !
Une
voix féminine un peu grave : T'avise plus de remettre les pieds ici, t'as
compris ? Là, je me suis montré gentille et douce, alors imagine si tu arrives
à m'énerver! Les petites frappes comme toi je les brise. Parce que je suis une
femme tu croyais pouvoir te permettre de me menacer et me braquer? Ecoute
petit, celui qui aura le dessus sur moi n'est pas encore né. C'est clair ?
Francis (pour lui-même) : C'est une femme qui a dérouillé le
morceau de viande que je viens de me prendre en travers de la figure ? Il faut
que je sache absolument quel sport elle pratique pour arriver à un tel résultat
! Francis : Madame, excusez moi… Madame ! La jeune femme
: Oh, je suis vraiment désolée, je ne voulais pas vous faire de mal, je suis confuse
, comment pourrais-je m'excuser ? Francis : Dites moi juste quelle
est la technique que vous avez employée pour vous débarrasser de ce brigand et
le sport qui s'y rattache. La jeune femme : " le bélier " accompagné
d'un " german souplex " arrière, enchaîné avec une projection de ma conception,
une personnalisation d'une technique mexicaine. Francis : Fascinant.
Et de quel sport est tiré cette efficace combinaison La jeune femme
: Du catch mexicain. Je me présente, je m'appelle Rosita et, vous avez de
la chance, j'enseigne cette discipline. Francis : Le catch mexicain…
Voila qui est intéressant. Vous pourriez me l'enseigner ? Rosita :
Oui, bien sûr, sans problème. On peut commencer de suite si vous voulez. Francis
: Je dois aller à une petite soirée tout à l'heure, donc je dois décliner avec
regret votre fort sympathique invitation. Rosita : Je vous donne rendez-vous
demain alors ? Nous somme ouvert toute la semaine. Francis : Va pour
demain. 18h ? Parfait.
Francis s'en va regonflé à bloc vers
la soirée de Flo'. Le catch ! Voila ce qui lui permettra de reconquérir le cœur
de la douce Eva. Et puis les costumes sont si mignons et moulants…
Stéphane, seul depuis maintenant plus de
trente-deux heures, à la recherche de lui-même, de sa véritable motivation, de
son but et surtout de l'orientation qu'il veut donner à sa vie sentimentale, erre
comme une âme en peine dans son Loft de 300 m².
Stéphane
: (A voix haute) Mon Dieu qu'il est difficile de se connaître réellement…
J'ai beau essayer de creuser au plus profond de moi même, rester objectif est
presque impossible… Je suis au moins sûr d'une chose : Eva, c'est fini !!!
Elle sait pas ce qu'elle perd, mais tant pis pour elle. Qu'elle continue
ses réunions tupperware et qu'elle reste avec Paul " Francis " Scholls. Enfin,
toutes ces bêtises sont terminées. Maintenant, je sais… je sais… Mais il aura
quand même fallut l'implication d'un tiers, en la personne de Patrick. C'est quand
même étrange, il arrive d'on ne sait où et, il suffit qu'on parle juste un tout
petit peu pour que ça suffisse à me recadrer. Dieu que j'ai été impuissant...
Alors que devant moi, s'est toujours trouvé ce pour quoi vit un homme…
(Il se tait et s'assoie sur le canapé en cuir norvégien, regarde dans le vide
et hoche la tête.) Ah là là, je suis un vrai Pierre Richard… un Pierre
Richard un peu chanceux, mais un Pierre Richard quand même. J'aurais peut-être
pu m'en apercevoir plus tôt que Chloé… Pffff, j'suis trop un " inutile ".
Quand une fille te demande de l'accompagner acheter des sous-vêtements, t'es en
droit de te poser des questions… Eh ben moi, je ne voyais rien. Quand Chloé me
demandait de l'aider à choisir la couleur de ses sous-vêtements, je ne voyais
toujours rien. Quand elle me demandait d'aller lui acheter ses serviettes hygiéniques,
je ne voyais toujours pas : j'suis pire qu'une taupe… M'enfin (long soupir),
un peu de musique devrait m'aider à me détendre. Aahh, "Idols" de Vinia Mojica
et Spinna. Superbe. (Il saute sur son canapé, s'allonge et ferme les yeux alors
que les premières vocalises se font entendre) Maintenant qua je suis
sûr que c'est avec Chloé que je veux être, pourrais-je la combler comme elle le
voudrait ??? (Se redressant sur le canapé) Techniquement oui, je pourrais
la combler, encore que… Aah cette Vinia Mojica... quelle voix tout de même.
Elle me rappelle celle de Chloé, douce, entraînante et excitante. Je me demande
quand même ce que me trouve Chloé ?? C'est vrai que je suis pas mal beau gosse…
que j'ai aussi beaucoup d'humour et beaucoup de classe : elle a du goût en fait
cette petite. (Fronçant les sourcils) Chose que n'a pas Eva. Tout ce
temps que je l'ai courtisé, elle n'a jamais su sonder le merveilleux amant que
je suis. (Se calmant) De toute façon je ne dois plus y penser… Mais
c'est quand même bizarre que ça arrive maintenant, j'veux dire, quand Patrick
arrive !!! Le gars il arrive comme dans la légende du successeur du Hokuto,
qui dit : " lorsque le Hokuto apparaît, ouvrez votre cœur ". C'est peut-être
vrai… Qui sait ??? En tout cas, grâce à lui, je suis en route pour me retrouver. CHLOE, J'ARRIVE… !
Petit moment culturel -
Paul Scholles est un footballeur anglais évoluant à Manchester United et roux
de son état. - Le Hokuto est un art martial doublé d'une philosophie, dévéloppé
dans le manga "ken le survivant" Jyuza, grand amateur devant l'eternel de
ce manga tient à rappeller que la bande dessinée et le dessin animé qui en a été
tiré n'ont que très peu de rapports entre eux. Préferez bien sûr, et de loin,
le manga ;)
Klüge : Dis moi Irvart, ce qu'on dit de toi est ce vrai
? Des bruits courent depuis que tu es revenu de la dernière campagne de pêche
au large de la pointe de l'île, près du phare. (long silence pesant, gros
plan sur un barreau de chaise et travelling le long de la fissure du mur de la
cuisine) Irvart (observant avec soin la bouilloire ou chauffe
son lait) : Que dit on ? Klüge (beurrant lentement une tartine)
: Si on croit la rumeur dans le village, et tu sais que, dans un petit village
comme le notre, ce genre de bruit se repend vite et prend parfois valeur de vérité… Irvart : Oui… (Plan large sur le paysage hivernal désolé qui entoure
la cabane du couple) Cette neige ne s'arrêtera t'elle donc jamais de tomber… Klüge : Tous les hivers c'est la même chose, et (sourire fatigué)
tous les ans à cette période tu trouves le moyen de maudire la météo… Ma famille
habite ici depuis bientôt 8 générations et il en a toujours été ainsi, il va falloir
que tu t'y fasse Irvart : Si tu le dis… Klüge : Ce soir
il y a la rencontre hebdomadaire de dominos… (Silence, gros plan sur les mains
d'Irvart) Irvart : Ca aussi il va falloir que je m'y fasse un jour… Klüge : Oui… (Travelling avant sur les carreaux sales de la fenêtre
de la cuisine) Irvart : Tu veux un peu de lait bouilli ? Klüge
: Je crois que Blanchette nous fait une hypostrastose. Irvart : Le
vétérinaire le plus proche est à 2h de route, il va falloir que j'emprunte son
motoneige à Ulgâr… Klüge : Ulgâr… celui qui habite sur la buté ?
(gros plan sur les yeux délavés de Klüge) Irvart : L'hiver est
particulièrement rude cette année. Klüge : Comme tous les ans Irvart : Tu as peut être raison (plan serré sur la bouilloire) Klüge : Je me demande si les rennes apprécient ce temps… sûrement… Irvart : Il serait peut être temps que j'aille voir Blanchette, les chèvres
ne sont pas équipées pour faire face à ce genre de climat. Klüge :
Je sais bien. Un cadeau de ma tante. 3 jours avant son décès. On devait la manger
mais je n'ai pas pu m'y résoudre. Desormais elle se fait vieille mais tant qu'elle
ne souffre pas je ne pourrais pas… c'est au dessus de mes forces. Irvart
:Cet hiver est sûrement son dernier… Sa dernière mise à bas l'a grandement affaiblie,
elle ne tient presque plus sur ses pattes… Klüge : Je le sais bien
Irvart…
...BZZZZZZRRRGG...
Cheng : Crève
charogne ! Insulter le temple de Shaolin ne mérite que le châtiment suprême. Prépare
toi à mourir pourriture a la solde de 'faucon aveugle' Li : Mon maître
aura bientôt toute la région sous son contrôle et Shaolin et ses moines ne seront
plus qu'un mauvais souvenir.. Cheng : Meurs ! Li : Pauvre
fou tu ne peux rien contre le kung fu du Haneton … Meurs ! YAAAAAAAAAAAHHHH
...BZZZZZZRRRGG...
Klüge : je crois que
Blanchette est morte Irvart : il vaut peut être mieux qu'il en soit
ainsi … Klüge : Oui… Mon seul regret est qu'elle n'ai pu revoir les
verts pâturages au printemps.
...BZZZZZZRRRGG...
Pamela
: Jeune homme, j'ai un problème avec mon lave-vaisselle, je crois que c'est la
durite qui a cédée à cause du calcaire. J'ai préféré faire appel à un professionnel.
Greg : Vous avez fait le bon choix, dans ma spécialité je suis le
meilleur. Pamela : Je n'en doute pas un instant Greg :
Laissez moi déballer mon matériel Pamela : Ooooooh ! je n'en demandais
pas tant ! Je me demande si ça va passer... Greg : Laissez moi faire
et ça passera tout seul, faites moi confiance, je sais m'en servir Pamela
: C'est ce qu'on va voir et pas plus tard que tout de suite je pense Greg
: Allez hop !
...BZZZZZZRRRGG...
Les nouveaux
tampons Nanex sont hyper absorbants et leur structure exclusive en U associée
à ses micros alvéoles permettent une sécurité de tous les instants et cela quelle
que soit l'activité pratiquée. Son diffuseur polygonal vous fera vous sentir fraîche
tout au long de la journée. Existe au menthol, fleurs des champs et pomme-canelle
L'action se déroule le jour de la petite fête donnée
par Flo' dans la matinée
Rosita : Le petit passage de
Yume m'a motivé à bloc. Je vais mettre les bouchées doubles pour briller au prochain
rendez-vous inter catcheuses, je vais les tordre ! Mon frère m'a montré 2-3
choses qui devraient faire des ravages si j'arrive à les intégrer proprement à
mon propre style ! Anthony : Son passage m'aura valu une bonne grosse
honte et coûté un sacré nombre de paquets de céréales mais si il t'a motivé et
t'as permis d'élargir ta gamme de coups c'est finalement une bonne chose. Rosita : Oh pour ce petit différend avec mon frère, t'inquiète pas, c'est
déjà oublié ! Anthony : Sûr ? Tu ne m'en veux pas ? Rosita
: Maintenant que tu me le dis... je t'en veux peut être encore un peu. Anthony
: Snif Rosita : Mais il existe un moyen de te faire pardonner. Anthony : Lequel ? Rosita : (voix sensuelle pleine de promesses)
Que tu me fasses réviser les " prises au sol " et le combat au " corps a corps
" si tu vois ce que je veux dire… Anthony (Ayant saisi l'allusion)
: Gourmande…
Anthony se jette sur Rosita qui, sans trop de difficultés,
évite son projectile d'ami et le ceinture pour ensuite mieux le plaquer rudement
au sol
Anthony : Ouch ! eh bien tu commences fort ma douce,
comme préliminaires c'est assez violent. Rosita : Je me suis adaptée
à ton entrée en matière mon cœur, mais tu vas vite te rendre compte que je peux
me montrer bien plus douce quand je veux. Anthony : Heureux de l'entendre,
mais fais vite alors car là je crois que tu m'as déboîté l'omoplate Rosita
: Oh mon chou, je suis vraiment désolée, attends, je vais arranger ça de suite
(crac !) et voila ! Anthony : Merci, là déjà ça va bien mieux,
mais ça ira bien mieux quand tu auras mis fin à ma clé de bras car je risque de
me démettre le coude, mon amour. Rosita (Elle relâche la pression
et se penche délicatement sur Anthony) : Encore désolée… les réflexes… Anthony : je comprends parfaitement. Ca fait plaisir de voir que tu n'as
rien perdu de ta tonicité en tout cas ! Rosita : Tu es gentil. Anthony : Maintenant c'est à moi d'exiger de toi que tu te fasses pardonner!
Mais les prises sont imposées cette fois ci, pas de lutte libre ; pour éviter
le retour des automatismes. Rosita : Ca me convient ! Anthony
: Tu te rappelles de la variante espagnole de " la prise de hippocampe " Rosita : Bien sûr, celle où je dois ….. puis …. pour que tu puisses…, je
la connais par cœur tu penses bien…
Elle s'exécute puis ils enchaînent
les prises complexes [la couleuvre lascive, la mante fougueuse, la poutre enflammée,
le 847, le 4 quarts, l'étau de fer, le NH-90… ] jusqu'à baigner dans la sueur
et être totalement épuisés mais heureux Anthony, totalement défait mais nageant
dans le bonheur (et la transpiration) s'en va rejoindre la salle de bain, tandis
que Rosita, après s'être , tant bien que mal, redonnée une apparence présentabe
et ne trahissant pas ce qu'elle vient de faire, se rend à l'entrée de la salle
de sport, où la sonnette vient de retentir, annonçant probablement un client ou
un futur client. <
Rosita: Que puis-je pour vous monsieur
? l'homme: voila je souhaiterais avoir des renseignements divers, le
manager n'est pas là ? Rosita: Il n'est pas là pour le moment. L'homme: C'est que j'aimerais lui parler, vous savez quand il reviendra
? Rosita: Anthony ne sera pas là avant 2 jours je pense (intérieurement:
il lui faudra au moins ça pour récuperer, on y est allé fort, mais que c'était
bon...) L'homme: Pas avant 2 jours vous dites... Rosita:
Voila, exactement, mais vous pouvez me poser toutes vos questions, je suis la
co-gérante de ce club. L'homme: Effectivement j'ai une question
(il se penche par dessus le comptoir comme pour parler d'un secret à Rosita, qui
se penche également pour savoir ce que vas bien pouvoir lui demander d'étrange
ce potentiel client pour adopter une telle attitude ). Rosita:
Je vous écoute L'homme(hurlant) : FILE MOI LA CAISSE OU JE
T'EXPLOSE T'AS COMPRIS ! ABOULE L'OSEIL ET JOUES PAS A L'HEROINE AVEC MOI JE SUIS
UN NERVEUX. Rosita: Oh une tentative de braquage, comme c'est intéressant... L'homme: ENVOIS LE POGNON ET BOUCLE LA! JE SUIS PAS D'HUMEUR ! ET T'AVISES
PAS D APPELLER LES FLICS CAR JE SAIS OU TE TROUVER ET LA TU VA DEGUSTER. Rosita:
Anthony n'aime pas trop que je m'en serve hors du ring mais là... L'homme:
Quoi? Rosita: Ca. Après avoir soigneusement appliqué un vigoureux
coup de tête à l'infortuné braqueur, Rosita le tire par dessus le comptoir pour
le faire atterir généreusement sur son genou. S'en suit un enchainement de combinaisons
efficaces et douloureuses (dont la plupart sont interdites en match officiel par
la fédération ) qui font rapidement leurs preuves et permettent à Rosita de tester,
en conditions reéelles, les techniques transmises par Yume. .
Rosita:
Diablement efficace la "clé de fonte", je ne pensais pas que l'épaule et le coude
cassaient aussi vite, dommage que ça soit prohibé par les réglements. J'ai
épargné tes centre vitaux pour que tu puisse colporter la nouvelle, le club de
sport de l'avenue Remberg n'est pas de ceux qui se laissent faire, et dis le bien
autour de toi et à toutes les raclures que ça démangerait L'homme:
Ghhh ? Rosita: Bon, c'est pas tout ça mais les poubelles, faut les
sortir quand elles sont pleines alors on y va! l'homme: hmmmm ? Où
ca ? Rosita: Tu verras bien, on n'y est pas encore, mais ça va devenir
vrai dans quelques instants !
Rosita saisit l'homme par le col, je
soulève,lui case un dernier coup de coude "pour la route", ouvre bien grande la
porte de derrière et le jette à travers la rue, d'un magnifique "tourbillon de
feu". L'homme fini sa course au milieu des sacs eventrés, non sans avoir rebondi
sur un passant
3 jours plus tard: Nouveau rendez-vous
entre Patrick et Florence, encore une fois à l'initiative de cette dernière
Florence : Vous saviez que c'était mon restaurant préféré
avant de m'inviter ici ? Patrick : Je pourrais prétendre l'avoir choisi
un peu au hasard mais c'est faux, je me suis renseigné auprés d'une de vos amies. Florence : Je vois. Etre franc est appréciable mais casse parfois un peu
le charme... Patrick : Toutes mes excuses, je n'ai plus trop l'habitude
de ce gere de finesses, là d'où je reviens c'est bien la dernière des préoccupations. Florence : Justement, d'où revenez vous ? Patrick : Ne le prenez
pas mal, mais je préfère ne pas m'étendre sur mon passé. Florence :
je comprends tout à fait et je respecte. Patrick : Je préfère, et de
loin, vous écouter. Florence : Moyen commode de vous échapper et de
penser à autre chose... Patrick : Quoi ? Je m'intéresse a vos dires,
il doit y avoir erreur... Florence : Je ne sais peut être pas d'où
vous venez exactement, mais vous y avez perdu l'habitude de mentir convenablement. Patrick : Je suis désolé, je vous trouve très sympathique et jolie mais
j'ai beaucoup de mal à accorder de l'intéret à ce que vous dites. Ne le prenez
pas mal, ce n'est pas lié à vous, c'est général. Tout me parait si creux, superficiel... Florence: Et je suis la superficialité incarnée... Patrick :
Exactement. Florence : Etre trop franc peut vous jouer des tours, attention... Patrick : La sincerité ne paie donc pas très bien on dirait Florence
: Il faudra vous y faire si vous voulez survivre ici Patrick : La survie,
c'est mon domaine, ne vous en faites pas pour moi. Florence : Si je
vous ennui si profondément pourquoi acceptez vous mes invitations et m'en proposez
de nouvelles ? Par charité ? A moins que, comme beaucoup d'autres, ce soit pour
me mettre dans votre lit ?? Finalement, vous n'êtes pas différent des autres
! Je vous vois mal fréquenter les filles de joie ou vous attacher à une femme,
la brave Florence sera votre "cadeau de retour" c'est ça !!??? Tous les mêmes...
vous avez beau avoir travaillé votre extérieur, vous êtes aussi pathétique que
les autres... je vous plaindrais presque si ce ne n'était pas perdre mon temps. Patrick : Florence... vous vous méprenez me concernant. Et pour ce
qui est de travailler son apparence pour cacher qui on est vraiment, je crois
que je n'aurais pas grand chose à vous apprendre, n'est-ce pas... ? Florence
: Je serais curieuse de voir ce que vous croyez savoir de moi et de cette personnalité
que je dissimulerais. Patrick : Normalement, cette discussion aurait
dû prendre fin, avec cris et jet de verre, dès que j'ai reconnu ne vous prêter
aucune attention et cela depuis longtemps car vous êtiez sans le moindre intéret.
Or, vous êtes encore ici et je ne crois pas que ce soit par masochisme. Florence:
Et ? Patrick : Contrairement au personnage que vous jouez, vous êtes
difficile à cerner. La Florence de façade est une charmante jeune femme, lisse,
fade et desespérément creuse, aisément cernable donc si l'on ne s'attache qu'à
l'enveloppe. Si j'accepte vos rendez-vous depuis le début et que j'en fixe
d'autres, c'était pour savoir si mon avis vous concernant est le bon et il semblerait
que je ne me sois pas trompé. Florence : Tiens donc... Patrick
: Oui. Florence : Et qui suis-je réellement derrière cette couche de
bétise que je me plairais à maintenir comme protection Patrick : Je
n'ai jamais parlé de protection jusqu'à présent, c'est intéressant que vous y
fassiez référence de vous même. Nos petits rendez-vous, peu nombreux j'en conviens,
m'amènent à penser que vous vous êtes conçu comme une carapace avec cette Florence
superficielle et au manque de personnalité flagrant. Un leurre beau et creux.
Florence : Et, bien sûr, vous ne vous êtes pas fait avoir par ce "leurre"
et vous allez me révéler qui je suis vraiment... Patrick : Pas exactement Florence : Et à supposer que ce que vous avancez soit vrai, à quoi l'auriez
vous vu ? Patrick : J'étais comme vous. Florence : ? Patrick : je me suis reconnu en vous dès que je vous ai vu. Vous avez choisi
la superficialité mais, même si je n'ai pas opté pour la même parade, j'ai de
suite senti que, tout comme moi il y a de cela quelques temps, vous n'étiez pas
telle que vous vous affichiez aux yeux de tous. Florence : Et que croyez
vous savoir de cette fameuse "vraie Florence" monsieur le psychologue ? Patrick
: Je ne prétends nullement être psychologue et vous gratifier d'une séance d'analyse
improvisée. Je ne fais que tirer quelques conclusions de mon observation
Votre comportement actuel va d'ailleurs dans mon sens, une idiote m'aurait planté
là depuis fort longtemps. Florence : Vous m'amusez. Patrick
: Encore un élément confirmant ce que je pense de vous. Florence, si j'ai perdu
l'habitude de manipuler avec soin le mensonge et l'hypocrisie, suite à ma "retraite"
loin de ce monde, j'y ai appris aussi nombre de choses, et parvenir à demasquer
les simulateurs est de celle-ci. Je ne peux pas trop m'avancer sur les raisons
d'un tel comportement, mais je sais le reconnaître. Florence : Eh
bien il semblerait que je sois "démasquée" (petit rire) Effectivement,
je ne suis pas la gourde suffisante que tout le monde connait et vous êtes pour
l'instant le seul à l'avoir préssentit. Tout comme vous ne vous ne vous montrez
pas très bavard quand il s'agit d'évoquer votre passé, je préfère, pour le moment,
passer le mien sous silence. Patrick : Bien. Florence :
Ce fut un dîner fort agréable et je suis heureuse d'avoir trouvé la première personne
qui, bien qu'elle soit tout fraîchement débarquée de je ne sais où, ai sû voir
en moi ce que mes "amis" n'ont jamais sû percevoir. Patrick : Tout
le plasir est pour moi Florence se lève de table pour remercier son hôte
et l'embrasse longuement cette fois ci au lieu de la tradtionnelle bise Florence : La Florence de surface y tenait depuis longtemps et ma "vraie
personnalité" n'a rien contre (grand sourire) Patrick : Je
n'ai rien contre non plus. Florence : Que diriez vous d'un autre petit
repas comme celui ci ? Je ne sais toujours rien de vous... Patrick
: Cette fois ci, je tiens à vous inviter ! Florence : Vous ferez la
cuisine ? Patrick : Bien sûr, un plat traditionnel d'un des endroits
que j'ai traversé vous conviendrait-il ? Florence : Bien entendu.
J'apporterais les chandelles, je ne pense pas que vous ayez ça. Patrick
: Disons en début de semaine prochaine. J'emménage ce week-end, et un repas au
milieu des cartons n'est pas l'idéal. Florence(lui tendant une
carte) : Voila mon numéro de téléphone Patrick : Je n'en ai pas
encore, mais je conserve vos coordonnées Florence : Passez à mon restaurant
lorsque vous aurez décidé du jour du repas Patrick : Entendu
Patrick raccompagne Florence à son domicile et, comme à son habitude, s'en
retourne à pied malgré le froid hivernal et le vent.
PS:
Le passant de la première partie de cet épisode est Francis pour ceux qui n'auraient
pas bien suivi L'avenue Remberg est un prêt de Jyuza
Une fois Sylvie et José raccompagnés, Christophe prend le chemin
de sa maison.
Christophe: 'Pas vrai ça, ils m'ont salopé
les tapis avec leurs bottes. Je ferai nettoyé ça demain. Je tombe de fatigue,
une chance que j'habite près d'ici.
Christophe arrive chez lui, rentre
la voiture dans le garage et monte se coucher…
Mais qui est ce jeune
homme à l'allure sûr et au parlé insolent ??? Qui est ce jeune homme qui dégage
cette impétuosité, cet air supérieur ??? Je crois qu'une petite enquête le concernant
est inévitable.
Christophe est issu d'une famille modeste, son père est
assureur et sa mère puéricultrice. Il est le cadet des trois enfants. Lise, l'aînée,
partie vivre en Angleterre pour son travail et Tristan, le benjamin, actuellement
au collège. C'est d'ailleurs ce dernier qui nous livre le premier ses pensées
sur son frère :
Tristan : Chris, c'est quelqu'un de formidable
: pas seulement parce que c'est mon grand frère, mais surtout parce qu'il est
super intelligent. Il est fort en mathématiques et en chimie. En plus, il aime
son travail. Des fois, quand il vient dormir à la maison, il reste travailler
jusqu'à très tard dans la nuit.
Nous avons aussi parlé avec ses parents
:
La mère : Christophe, vous savez, enfant, il ne nous a jamais
posé de véritable problème. Il a toujours été le meilleur à l'école, mais c'est
surtout au niveau de ses camarades de jeu. Le père : En fait, c'était
une vraie tête de con. La mère(coupant son mari) : Tu peux
pas dire ça, voyons. Le père : Ah bon ??? C'était une vraie tête de
cochon, alors. Ca va mieux ça ??? La mère : Euh… Le père
: Il a toujours eu un rapport bizarre avec l'argent. Plus avec le pouvoir. Vous
savez, ce ne serait pas mon fils, je dirais que c'est un arriviste, une crapule,
quelqu'un d'assez vil, capable des pires choses pour arriver à… La mère(le coupant dans son élan) : Calme toi chéri, tu vas encore avoir mal au
cœur. Christophe est… (hésitante) passionné. Il aime dominer et contrôler
et… Le père (intervenant en élevant la voix) : C'EST UNE CRAPULE,
J'VOUS DIS, MOI…(se rasseyant tranquillement) La mère : … (baissant
la tête)
Nous avons pu contacter Lise, sa sœur ainée, voici un petit
résumé de notre conversation téléphonique :
Lise : Qu'est ce que
vous voulez savoir ??? Comment étaient nos rapports étant enfants ??? Pfff, Chris
voulait toujours tout diriger : lors de nos anniversaires (nous sommes né le même
jour), il voulait tout le temps avoir la charge de s'occuper de l'argent qu'on
reçevait en cadeau. Il allait même jusqu'à pleurer et me maudire si c'est moi
qui le faisait. Il a toujours eu un rapport bizarre avec l'argent. C'est quelqu'un
de très narcissique, qui par dessus tout, deteste perdre... Quand nous étions
en primaire, vous savez ce qu'il faisait ??? Il dénoncait ses camarades en échange
de bons points. C'était un peu une crapule. Alors imaginez " la bête " moins de
15 ans après…
Mouais, bon… Ca ne nous en apprend pas plus sur Christophe.
Néanmoins, nous entrevoyons peut-être pourquoi il est tant " interêssé "
par Florence ; en effet, étant l'héritière du célèbre homme d'affaire Florent
L. LeBrun, elle prendra la succéssion de son père, à la tête de l' " Entreprise
". Voilà peut-être ce que vise Christophe. Mais peut-être ses motivations
sont toutes autres ??? Peut-être est-il considéré à tort comme un arriviste prêt
à tout, alors que ce n'est qu'un gentil garçon, aimant son travail ???
Nous avons interrogé Stéphane, qui le connaît depuis la maternelle :
Stéphane
: Christophe ??? Un gentil garçon ??? Aïe aïe aïe, ça j'y crois pas t'entends
??? Est-ce que le loup n'a pas mangé la grand-mère ??? Hein ???
Après
les déclarations quelques ambiguës de Stéphane, l'énigme Christophe persiste.
Nous aurions voulu avoir l'avis de Florence, mais cette dernière, nous a gentiment
envoyé balader.
José : Ca va Sylvie arrête de mentir, me raconte pas de la barbe à
papa* s'il te plait ! Sylvie : Mais… José : Tu ne peux
pas te retenir de parler ! Ca ne peut venir que de toi ! Sylvie : Mais
quoi donc… José : Ne fais pas l'innocente, tu sais très bien de quoi
je veux parler ! Sylvie : Non, pas du tout… José : Tu ne
peux donc jamais garder quelque chose pour toi ? Ton comportement me fait halluciner,
t'entends... J'ha-llu-cine, ce genre de chose ne mène à rien Sylvie, si ce n'est
à souiller le couple* ! Sylvie : Si tu pouvais arrêter d'être évasif
et préciser un peu ce dont tu parles ça serait bien pratique, j'y comprends rien… José : Mademoiselle fait son innocente en plus, " je ne vois pas de quoi
tu parles ", t'oses me sortir CA ! Tu devrais avoir honte ! Sylvie
: Je ne peux pas te dire que je sais de quoi tu parles si ce n'est pas le cas
! José : Et tu persiste, tu continues à nier en plus… Sylvie
: Tant que je n'aurais pas la moindre idée de ce dont tu m'accuses José
: Majorque, il y a 2 ans ça te dit quelque chose ? Sylvie : Oui, bien
sur, comment oublier, c'est là où tu as… José : Justement ! Comment
se fait il que Chloé soit au courant ?! Einh ? Tu peux m'expliquer ?! Sylvie
: Sur ce coup là, c'est pas moi, je te jure, j'aurais jamais osé parler de " ça
" même a ma meilleure amie, promis ! José : tu sais quoi… Je ne te
crois pas, je ne te crois plus ! Sylvie : Mon p'tit noun.. José
: Ne m'appelle pas comme ça ! Tu ne devrais même plus m'adresser la parole après
ce que tu viens de me faire Passe encore que tu vante mes qualités d'athlète,
mon endurance et le fait que j'assure un max dans ce que j'entreprends, voire
à la limite que tu révèles quelques uns de mes petits travers (mon amour pour
la tapenade d'olives et les chips au vinaigre…) mais si il y avait bien une chose
à ne pas faire c'était parler de CA Sylvie : José… voyons… José
: Au retour de la soirée donnée par Flo' ,pendant que tu dormais à l'arrière de
la voiture, j'ai discuté avec Christophe et c'est lui qui m'a rapporté la chose
en me disant qu'il le tenait de la bouche de Chloé. Comment tu expliques ça ?
Allez fais moi rire… Sylvie : Seul quelqu'un qui te veux du mal peut
dévoiler cet épisode douloureux de ton passé, et si il y a bien quelqu'un qui
veut tout sauf te faire du tort, c'est bien moi José : tu marques un
point. Bon, admettons que tu ai raison… dans ce cas là, si ça ne viens pas
d'une de tes innombrables discussions débridées avec tes amies, ça ne goûte vraiment
pas bon ! Quelqu'un s'amuse à dévoiler des choses que je ne croyais connues que
de nous deux et je n'ai pas la moindre idée de qui a bien pu en avoir connaissance Sylvie : Qui était avec nous en vacances cette année la ? José
: Ben justement je n'arrive pas a m'en souvenir, il y a flou sur ces vacances
en dehors de CA qui ressort bien clairement… mais avant et après, aucune idée…
je me rappelle tout juste que c'était à Majorque et avec toi et…. Et… comment
il s'appelait le grand qui ressemblait a Francis Lalanne ? Sylvie
: Eric José : ah oui c'est ça, Eric… Sylvie : Sympa, très
sympa même, mais un peu étrange José : Peut être bien. Tu sais, en
dehors de ce regrettable incident c'est le trou noir concernant ces vacances.
C'est pitoyable mais je n'ai que 2 souvenirs : Francis Lalanne et "ce dont il
faut pas parler". Pas très reluisant comme bilan. Heureusement qu'il y a les photos.
Sylvie : Tu t'en rappelle peut être pas mais c'était un super moment,
toi et moi sur la plage (rêveuse) José : Ca ne me dit rien du
tout. Sylvie : Peu importe, il faut trouver qui a dit ça… José
: désormais au moins quatre personnes sont au courant en dehors de nous deux.
Christophe, Chloé, l'infâme pourceau qui a révélé la chose et probablement
ce eric. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour tenir la personne qui a divulgué
cet " incident " regrettable. Ah!, il se souviendrait que l'on ne ridiculise
pas José impunément! Y'a des calottes dans la bouche qui se perdent* ! Sylvie:
Un peu de musique devrait te détendre José: oui. Tu as quoi de bien
comme nouveauté ? il me faut un truc calme Sylvie: Tu hip-hop instrumental
ça te va ? José: Du hip-hop instrumental ? C'est quoi ça ? Du rap sans
parole ? Sylvie: Pas du tout. Je crois que le mieux, pour te faire
une idée de ce que c'est vraiment, c'est d'écouter, on vient juste d'en recevoir
au magasin. Moi j'aime bien en tout cas. Je pense que c'est ce qu'il te faut pour
retrouver un peu de sérénité et réfléchir. Sylvie met un des nombreux CD
qu'elle a ramené et une douce musique rythmée rempli peu à peu la pièce.
Le lendemain, à l'autre bout de la ville, une jeune fille tente de mettre
de l'ordre dans son esprit
Chloé: Stéphane n'a toujours
pas refait surface, cela va faire bientot 76h qu'il n'a pas donné signe de vie.
Serait il vraiment parti en voyage comme il l'a laissé entendre ?
J'en doute. Il aurait au moins averti quelqu'un de sa destination ou de sa date
de retour, ça cache quelque chose. Peut être cherche t'il à m'éviter ? C'est
ça ! Il doit passer du bon temps avec une autre et a inventé cette histoire pour
que je ne le dérange pas pendant qu'il batifole avec je ne sais qui... (des
larmes coulent le long de ses joues) Que j'ai été stupide... J'aurais
du voir qu'il ne s'intéressaissait que très peu à moi, je me suis menti pendant
tout ce temps... Ce n'est pas faute de lui avoir envoyé des signaux ! A part porter
une enseigne lumineuse, je ne vois pas comment j'aurais pu faire plus voyant.
Je suis allé jusqu'a l'inviter à choisir ma lingerie. Et il n'a rien vu. Ou
.. Il l'a bien vu mais il l'a ignoré, n'étant qu'une simple amie difficile à se
décider et qu'il faut bien aider un peu. Eva. Il doit être avec elle. C'est
vrai que je peux difficilement rivaliser avec elle. Mis a part un cerveau elle
a tout pour elle, je dois faire pâle figure par rapport à cette fille. Elle peut
tous les avoir et ce pauvre Francis doit avoir, vu les cornes qu'elle lui fourni
surement, du mal à franchir les encadrements de portes. Stéphane a craqué c'est
sûr ! Quelle idiote j'ai été...
Effondrée, Chloé se lève tant
bien que mal du banc où elle se trouvait pour aller s'assoir au pied d'un arbre
et tenter de se calmer en regardant les eaux calmes du lac.
** : challenge "Roi Heenok" challenge consistant a placer des citations
de ce rappeur quebecois au parler si "particulier " les * sont là
pour vou indiquerces faleux inserts
Francis ressort tout ragaillardi de sa séance de catch, discipline pour
laquelle il aurait des prédispositions si on en croit Rosita, et cela malgré son
gabarit poids plume.
Francis : Ca m'a fait un bien fou
ce petit moment de sport, je suis courbaturé et j'ai les reins un peu douloureux,
mais je suis ravi. J'ai enfin trouvé l'activité qui me permet de me vider la tête
et de ne plus penser à rien pendant 2 heures. Un " blanc " salvateur après ma
journée de boulot et mes angoisses et mes doutes sur qui je suis vraiment. Au
gymnase je suis Francisco " el volcano" ! J'aime bien ce nom de guerre, ça me
change de mon patronyme banal. Une fois revêtus mes habits de lumière je suis
vraiment quelqu'un, je suis réellement unique. Le Francis fade, à la limite
de la transparence, laisse la place a cet être flamboyant qu'est Francisco. Fini
le personnage terne et torturé, place a cet homme qu'on ne pourra ignorer tellement
la couleur de son costume, mon nouveau corps le temps d'un instant, sera éclatante. Pour
l'instant le costume n'est pas encore fait mais bon, j'ai donné mes goûts et préférences
à Rosita et vu ce quelle a fait pour celui de Yume, le résultat va poutrer grave
! "Poutrer"? Tiens... comment ce mot m'est il venu à l'esprit...? Les transformations
iraient jusqu'à modifier mon vocabulaire et mon registre de langage ? Il faudra
que je demande à Anthony... à moins que je ne retrouve une seconde jeunesse plus
"débridée" Mwahahahaha, décidément j'adore ce sport! je ne pense même
plus Eva.... mon eva....EVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!! Mais qu'ai je donc
fait pour mériter de tels tourments ? Pourquoi moi !? Tout avait pourtant
si bien commencé...
Flashback: Francis:
Tu en pense quoi de ce petit haut fushia ? Eva: Oh tu sais moi ces
couleurs vives.. et puis ca n'irait pas avec ce que j'ai Francis: Mais
je parlais pas pour toi... tu crois que ca m'irait bien ? Eva: Pour
toi ? Mais voyons, nous sommes dans un magasin "divine"... Francis:
Euh oui..qu'est ce que j'ai dit? Oh que je suis distrait, je voulais dire "tu
crois que ça LUI irait bien" ? . Eva: A qui ? Francis: A
Sylvie bien sûr, c'est bientôt son anniversaire ! Eva: C'est dans 4
mois ! Francis: il faut toujours s'y prendre à l'avance sinon après,
avec les soldes, c'est la ruée et il reste plus rien. Eva: Certes mais
la tu t'y prends quand même un peu tôt ... Francis: On est jamais trop
prévoyant, imagine qu'après il n'y ai plus ma ta... sa taille, on fait comment
?! Eva: Pour le fushia je suis plutôt reservée, que ça soit pour elle
ou (petit rire) pour toi Francis(intérieurement) : A noter,
ne jamais faire les courses dans un magasin de vêtement avec une fille... Mais
c'est bon, elle semble l'avoir bien pris, une marque d'originalité ou d'excentricité
peut être. Eva: Tu as l'air songeur Francis... quelque chose ne va pas
? Francis: Non, bien au contraire, j'étais juste quelque peu perdu dans
mes rêveries... Eva: et tu revais de ? Francis (cette fois
ci au seconde degré) : de talons hauts et de petits escarpins, comme ceux qu'on
a vu à "ondine" Eva éclate de rire Francis: il y a peu de
chance qu'ils en ai en 42 de toute façon.. Eva: Tu es vraiment un garçon
spécial, ça ne fait pas de doute... Francis: C'est un compliment ?
Eva: Bien sûr ! Eva: Tu es si différent de tous ces garçons
prétentieux qui espèrent s'attirer mes faveurs en jouant des muscles et en étant
arrogant ou obséquieux à l'extrême. Ah si il pouvait y avoir plus de gens comme
toi... Francis: Ahhh oui , en effet si nous étions plus nombreux...
Eva: Tu as je ne sais quoi de plus que les autres. Francis:
De plus ? Eva: Oui. Mais je ne saurais pas définir quoi, un peu comme
si tu arivais à me comprendre comme seule ma meilleure amie pourrait le faire. Francis:
Une fille ? Eva: Le prend surtout pas mal, c'est juste un resentit,
pas une affirmation ou un jugement Francis: Ne t'inquiete pas, je le
prends pour ce que c'est, un compliment. (intérieurement) étrange,
ce n'est pas la première fois qu'on me fait cette remarque... Eva: Bref,
oublions ça, tu es quelqu'un que j'apprécie énormément et avec qui je me sens
bien et en toute confiance, j'ai l'impression qu'on peut tout se dire, ça ne m'avait
jamais fait ça avec un homme... Dis moi, tu es toujours amoureux de Sylvie
? Francis: Non, nous sommes juste restés bons amis et j'apprécie beaucoup
son nouveau copain. Je pense qu'ils forment un beau couple et je suis content
pour elle, mais ca ne va pas plus loin. Sylvie c'est du passé, maintenant
j'esaye de reconstruire ma vie sur les ruines qu'elle a laissé. Eva:
Des ruines? Ah tout de même... Francis: Ca m'a fait très mal mais je
l'accepte. Eva: Et tu as trouvé une "remplaçante" ? Francis:
Non. Et je n'en cherche pas pour l'instant Eva: Tu ne cherches pas,
mais si elle... comment dire... venait à toi ? Francis: Qui voudrait
de moi ? Toi? Eva: Par exemple...
Christophe,
de retour chez lui, prend une douche puis s'étend sur son lit et fixe mollement
le plafond, position idéale pour penser puis trouver le sommeil.
Christophe:
José, mon p'tit José...Je te promets que tu vas en baver.. Tu peux le chercher
longtemps le fameux traître qui a éventé ton "secret", Ah ah ah ah ha... (rire
démoniaque) Sylvie est à moi, à moi ! Ce que je veux, je
l'ai et Sylvie ne fera pas exception... Qu'il va être bon de vous voir vous
déchirer. Flo '? Trop intello. Chloé ? Trop compliquée. Avec Sylvie je
crois que j'ai trouvé ce qu'il me faut : une tête vide sur un corps de rêve. Plus
de prise de tête stérile, plus de débats interminables et surtout, plus de contradicteur.Le
bonheur. Etre adulé ( ce qu'elle fait pour José elle le fera pour moi, j'ai
vraiment rien à lui envier à ce gars, à part Sylvie...) sans aucune contrainte
particulière en retour, si ce n'est supporter son flot de parole quasi intarrissable,
mais bon ses sujets de discussions sont simples et abordables par le premier crétin
venu et ça, j'aime. Une sublime poupée décérébrée toute dévouée et aux yeux
de qui je passerais pour une lumière, que demander de plus ? Ces vacances
à Majorque sont un vrai don du ciel pour moi, j'espère que vous en avez bien profité
car c'est ce qui va désormais causer votre perte. Vous vous rappelez d'Eric, normal
y'en a pas deux qui ressemblent autant à Francis Lalanne... Mais vous avez oublié
quelqu'un... Les ravages de l'alcool... qu'ils sont tristes à constater mais
qu'est ce qu'ils peuvent se révéler utile lorsqu'on sait convenablement les exploiter
! Quel beau couple vous faîtes... enfin,devrais je dire vous faisiez
(petit rire cruel). Doute, suspicions que ces mots sonnent doux à l'oreille
de celui qui complote ! Chloé n'est à n'en pas douter une très jolie fille
et un très bon parti mais qu'est ce qu'elle peut être pénible à toujours douter
de tout et tout le monde, ce besoin constant d'être rassuré était d'une lourdeur
à force ! Par contre la lacher pour Florence n'est sûrement pas la meilleure idée
que j'ai eu. Ce fut comme abandonner le rhume pour la peste. Qu'est ce qu'elle
pouvait être gonflante, au moins aec le QI de Sylvie je n'auais sûrement pas ce
problème. Si aujourd'hui Florence apparait comme la pire des cruches, c'est suie
à un évenement qui m'est inconnu car à l'époque elle était plus proche d'Einstein
que de la 'quiche' qu'elle est actuellement. D'ailleurs si Sylvie me resiste trop,
un petit retour vers Florence peut être une bon calcul, vu son état actuel...
Et dire que chloé en veutencore à Flo. Si elle savait ce qui c'est vraiment
passé entre nous, rien donc, elle changerait vite d'avis. il faudra que je
pousse un peu mes recherches sur ce Patrick, ça se passe un peu trop bien pour
lui avec Flo'. Mai restons dns l'ombre, c'est de loin la meilleure place pour
mes basses oeuvres Mwahahahahaha !
Pendant ce temps là; à la salle
de sport de l'avenue Remberg
Anthony: J'ai cru comprendre
que tu as utilisé des techniques interdites pendant mon absence... Rosita:
Oui j'avoue, mais c'était trop tentant. Il fallait que je teste leur efficacité!
Et puis il n'y avait aucun juge pour contester la légalité des prises alors je
me suis fait plaisir et ai tout enchainé. Anthony: Bilan ? Rosita:
C'est Diablement efficace, les articulations cedent comme un rien. Bon, bien sur
là le pauvre type n'avait aucune formation au catch mais je pense que c'est assez
représentatif des dégats que ça peu faire. Malheuresement c'est interdit en compet'.
il va falloir que je m'y fasse. Anthony: Désormais, la tentation va
être forte pour toi de caser une de ces combinaisons, c'est pour ça que je ne
voulaiz pas que Yume t'enseigne ce qu'il sait, même si son enseigement t'a été
bénéfique sur certains points et notamment le travail au sol, (d'un air gourmand)
comme j'ai pu en faire l'expérience récemment... Rosita: En tout cas
on ne devrait plus revoir ce malfrat du dimanche avant un bon moment et le message
devrait passer de façon assez rapide et claire Anthony: Parle moi de
notre nouveau client, ce "francis" Rosita: Pour l'instant il n'y a
pas grand chose à dire. Au niveau de la technique il apprend vite mais il manque
de feeling. Par contre il a l'air fasciné par les costumes... Anthony:
Il a du potentiel ? Rosita: Assurément! Je suis sûre que je peux en
faire un très bon poids léger. Bien sûr ce n'est pas la catégorie reine mais bon
c'est son gabarit. je sens qu'il a besoin de victoires pour se remettre en
confiance dans sa vie extra sportive, on dirait que le catch est pour lui un exhutoire,
c'est pour ça qu'il y met autant de coeur et de rage. Il est beau à
voir évoluer et je lui est trouvé un nom de guerre qui correspond bien a cette
fougue et cette explosivité qu'il a sur le ring. Anthony: Qu'est ce
que c'est ? Rosita: El volcano Anthony: Voila qui est interessant... Rosita:
Une fois qu'il aura acquis ce petit quelque chose d'instinct qui lui manque, il
pourra faire de grandes choses, sois en sûr Anthony: Je te fais confiance.
Et pour le costume ? Rosita: Viens voir, j'en suis assez fier (elle
lui montre son "oeuvre") Anthony: Au niveau des couleurs ça arrache
!! Rosita: La je n'y suis pour rien, c'est lui qui a choisi les coloris
et les motifs Anthony: Eh ben.. c'est pas courant comme goûts... Rosita:
Je ne te le fais pas dire. J'ai d'ailleurs eu du mal a trouver certains tissus. Anthony:
Il l'a déjà mis? Rosita: Bien sûr, je lui ai fait essayer et il l'adore.
il m'a dit que pour lui c'était comme une seconde peau. Anthony: Ah
oui, quand même...
Avant d'attaquer l'épisode 31,un petit résumé de l'état actuel de l'intrigue
ne peut pas faire de mal