Avertissement: Tout comme lla critique de "kickfighter"
cette critique fait suite a un défi: Détruire un film que l'on juge
excellent et vénérer un des pires films que l'on ai vu. Ceci
etant posé, bonne lecture ;)
Je tiens a vous part aujourd'hui
d'une expérience cinématographique, que je me dois de relater pour
exorciser mes démons et vous éviter un pareille mésaventure. Cette
épreuve à la limite de l'humainement supportable, c'est la vision
de " Clerks " du très surestimé Kevin Smith.
Sur
les conseils d'une " amie ", j'ai consenti à jeter un il
a cette uvre et quelle ne fut pas mon erreur !
A la vision de la
chose je me suis abîmé les neurones à jamais et perdu une
amie, triste journée Les critiques dithyrambiques sont plus que
nombreuses sur " Clerks " et, une fois le film fini, une question se
pose : POURQUOI ?
Si je devais le comparer à une uvre cinématographique
de qualité équivalente, une seule me vient a l'esprit, le film de
vacances de mon voisin au camping de Toulon à l'été 1993. Même
savoir faire, même maîtrise, même passion, et a peu de choses
près le même résultat, meme si j'ai trouvé plus sympathique
le barbecue et le concours " miss camping " de la famille Tournier que
ce qui se prétend etre du cinéma parce que c'est américain,estampillé
" independant " et tourné en noir et blanc pour se démarquer
un peu
Filmé avec le caméscope de papa avec la complicité
criminelle de ce qui ne peut être qualifié d'acteurs sans jeter l'opprobre
sur cette noble profession, " Clerks " est une honte tellement tout
y est bâclé et fait n'importe comment.
Monsieur Smith, c'est
louable de faire jouer des amis pour fournir un dérivatif a leur ennui
mais cela ne fais pas un film !!! Livrés a eux même, vos amis s'en
donnent a cur joie dans ce qui semble être un concours de " qui
jouera le plus mal " tant la course au néant est effrénée. Définir
qui joue le plus faux ou lequel est le plus mauvais m'est impossible faute d'avoir
pu définir qui tentait de jouer dans ce " film ".Bien que j'ai
une petite préférence pour l'acteur principal, sommet de sous motivation
flagrante et mauvais au possible dan un rôle qui ne demande pourtant pas
beaucoup de composition, celui d'un employé de superette. Attardons
nous un peu sur le scénario, si on peut qualifier ainsi le timbre poste
griffonné a la hâte qui a sûrement servi de support au film. La
petite vie de Dante, employé de superette dans une banlieue américaine.
Si ça c'est pas un sujet porteur ! A peine digne d'une seconde partie de
soirée sur ARTE, ce sujet ridicule Kevin Smith réussit le tour de
force de le rendre encore plus indigeste qu'il ne l'ai a la base. Par quel
prodige me direz vous.
Un jeu d'acteur totalement inexistant, faisant passer
Orlando Bloom pour un idéal a atteindre en la matière, des textes
indigents manifestement torchés en 2 minutes entre un café et un
sandwich ou totalement improvisés sans la moindre trace perceptible d'un
talent quelconque Faire la liste des tares dont souffre " Clerks "
reviendrait a lister tout ce qu'il ne faut pas faire pour éviter le naufrage
en matière de cinéma, ce qui serait long e que je vous épargne.
Faute d'être dirigés les acteurs sont en totale roue libre et
improvisent des dialogues sidérants de bêtise et de vulgarité
crasseuse (la discussion de Dante sur l'auto-fellation par exemple, ou celle du
même Dante avec sa copine sur, sujet manifestement obsessionnel chez K.Smith,
la fellation une fois de plus). Triste spectacle que celui de ces pauvres bougres
tentant de jouer en declamant des obscénités ou des banalités
et des phrases telelment creuses et vide de sens que s'en est presque obscene.
Je
passerais un voile pudique sur les scènes d'action puisque le math de hockey
est d'un rythme effroyablement mou et peu credible, quant ala scnede baston elle
est tout simplement ridicule tellement elle est amenée n'importe comment
et réalisée a l'arraché au milieu des sachets de M&M's. Les
seules scènes qui auraient pu s'avérer amusantes sont malheureusement
juste évoquées platement et il n'existe donc même pas une
petite bouée a laquelle se raccrocher pour éviter de sombrer dans
la désolation a la vue de ce navet consternant.
Filmé en
noir et banc, il n'en est que plus soporifique et seul une personne prompt a s'endormir
sortira indemne de la vision de ce que je n'hésite pas qualifier de daube
infecte et prétentieuse. Tout le monde n'a pas le talent d'un Ingmar
Bergman ou d'un Gerard Krawczyk mais en manquer à ce point la s'en est
sidérant.